CRITIQUES DE LIVRES
LA HAUTE ROUTE
par Maurice CHAPPAZ
(
Éd. Hoëbeke, Paris. 1995 )
(Revue " La Montagne et Alpinisme " - No 2, 1995)
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Maurice Chappaz nous fait davantage penser à François Labande, révélateur infatigable de grands raids ou de randonnées en montagne qu'à l'écrivain Ramuz. Très subjectif, comme obsédé par les splendeurs, par les sortilèges et par les pièges de la haute montagne, il récrit à sa manière une conquête de l'inutile. En véritable poète, il traduit l'indicible en maniant des images d'une rare beauté, apercevant un col « posé comme une hostie », décrivant des écharpes dessinées dans le ciel, s'attardant devant le "pourlèchement" des massifs. |
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M. COTE-COLISSON. |