DU VENT DANS LES TOURS
(Trek dans le Parc National des Torres del Paine - Patagonie chilienne - Janvier 2001)
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Après ces quelques achats (changer de l'argent à Puerto Natales : en Argentine, nous avons toujours payé en US$, mais au Chili, il est recommandé d'utiliser la monnaie locale : 555 pesos pour 1 $), nous reprenons l'après-midi le bus pour le Parc des Torres del Paine (JB - $ 4). Nous en descendons au premier arrêt, la Laguna Amarga (payer l'entrée au Parc : $ 15). Si l'on campe au camping de l'Hosteria Torres del Paine, on a droit à être transporté gratuitement par la navette : ça vaut la peine, car la route en terre ne doit pas être très intéressante à faire à pied.
L'Hosteria est bien un hôtel, mais pas vraiment bon marché : $ 145 pour une chambre double "standard", et $ 195 pour la chambre "supérieure"...
Camping ($ 6 par tente) avec toilettes et douches. Pas trop de monde, mais des voitures (un groupe d'allemands, à côté de nous, fait une orgie de saucisses - pas folles...). Les cheveux longs sont bien pratiques. pour indiquer la direction du vent. |
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Le lendemain (11/01/01),
départ pour le Campamento Torres. Vent (de face)
impitoyable, petite pluie fine, pont un peu sommaire, mais sentier bien
tracé (et fréquenté). Un conseil : ne pas utiliser
de cape de pluie (à moins d'être expert dans le maniement
des voiles). La pluie ne mouille guère (et tombe souvent sous un
ciel bleu : elle est chassée par le vent.). Mais les sacs
pèsent un maximum... et nous ne sommes pas encore entrainés...
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Un peu de plat, puis montée plus sévère, légère descente jusqu'au Campamento Chileno (2 h). C'est également un refuge, qui parait bien (construction récente), mais nous ne sommes pas allés voir de près.
Puis, dans la forêt, remontée du Rio Ascensio jusqu'au Campamento Torres (2 h). On ne voit guère les Torres pendant la montée.
Vent très violent à l'arrivée au camp (Dominique le qualifie de " re-wind " : il fait remonter les pentes.).
Mais le camp est
bien protégé dans les arbres. Gratuit. Guarde du Parc à
demeure. Toilettes (propres). Quelques tentes, bien espacées. Eau
à la source. Nous traitons parfois l'eau prise dans les torrents,
mais pas celle des sources. Aucun problème.
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Le 12, donc, montée au Lookout des Torres, au lever du jour (Voir plus haut - à faire absolument). 45 minutes du Campamento Torres. Eboulis assez stables. Gros rochers vers le haut. Et du vent. qui devient carrément aggressif au Lookout. Ne pas y monter le soir : le soleil se couche derrière les Torres, et la lumière ne serait pas bonne.
L'après-midi, promenade jusqu'au Campamento Japonese (2 h) dans les bois. Fort agréable. Lors de notre passage, une expédition italienne y était basée, faisant le siège de la Torre Central. Sur leur abri, un écriteau : " Los Esclavos del Barometro ". Traduction inutile.
Le lendemain, temps trop bouché pour retourner au Lookout au lever du jour. Plus calme l'après-midi : photos de fleurs.
On nous a recommandé d'aller au bout de la vallée, au-delà du Campamento Japonese, dans le Val del Silencio (2 h de marche, en partie sur moraine): c'est la route suivie par les alpinistes qui s'attaquent aux Torres. Mais il faudrait que le temps soit très beau, ce qui n'était pas le cas: nous n'y sommes pas allés.
Donc, le lendemain (le 13), nouvelle montée au Lookout, au lever du soleil (6 h : c'est l'heure où le soleil colore les rochers). Le ciel n'est pas aussi dégagé que le 11, mais les nuages projettent des ombres tumultueuses sur les Torres: superbe ! Et nous sommes encore seuls...
Nous descendons ensuite vers l'Hosteria Las Torres (où nous trouvons, dans la boutique "Souvenirs", des petits pains chauds ! Délice !)
A la descente, cette cascade, preuve absolue que la terre est ronde : l'eau remonte forcément, puisque nous sommes sous l'Equateur. |